Le statut d'auto-entrepreneur a des limites

On parle très souvent des avantages du statut d’auto-entrepreneur, mais comme toute autre chose, chaque médaille a ses revers et il en est de même avec ce statut. En effet, l’auto-entrepreneur gagne divers avantages dès même l’obtention du titre. Puis, il bénéficie d’une modalité d’impôts et de charges sociales très légère. Toutefois, le statut d’auto-entrepreneur présente bien des inconvénients dont le plus inquiétant est le risque de perdre son statut d’auto-entrepreneur à tout moment à cause de différentes raisons. Celles-ci sont très variables, mais leur point commun est celui de rompre les règles imposées à ce statut. Alors, doit-on ou non devenir auto-entrepreneur ?

Les impôts et les chiffres d’affaires

En tant que travailleur indépendant, l’auto-entrepreneur ne participe pas à l’assurance chômage, ce qui peut être nuisible si son activité vient à prendre fin. Cependant, ce point ne pose aucun problème si celle-ci est juste un complément de revenu. Il est précisé que le statut d’auto-entrepreneur est dédié uniquement aux activités à taille moyenne. Ainsi, les chiffres d’affaires annuels ne doivent pas dépasser les 81 500 euros pour les activités de vente et les 32 600 euros pour les autres activités de service. [Source : Guide de l'auto-entrepreneur]

La fin du régime d’auto-entrepreneur

Le statut d’auto-entrepreneur n’est pas valable pour tous types d’activités comme le cas des professions libérales règlementées. Pour ceux qui ont déjà acquis ce statut, celui-ci risque de prendre fin si les conditions y afférentes ne sont plus respectées. Il peut prendre fin si l’auto-entrepreneur décide volontairement de renoncer au régime micro-social simplifié ou s’il veut basculer au régime fiscal du réel. En outre, le statut ne sera plus valable si l’auto-entrepreneur exerce une nouvelle activité hors du champ de définition. Puis, il ne faut surtout pas dépasser les limites imposées par l’État concernant les chiffres d’affaires. Celles-ci ne doivent pas dépasser pendant deux années consécutives le plafonnement établi selon les activités exercées.

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